L’agence en charge de la cybersécurité a la mission d’ériger un système de défense commun contre les attaques cybernétiques au sein de l’Union européenne. Malgré de modestes prétentions initiales, elle a réussi, réforme après réforme, à devenir le fer de lance de l’UE contre les cybercriminels.
Les agences européennes jouent un rôle de soutien et de coordination de la cybersécurité européenne. Cependant, en se basant sur les réglementations spécifiques de l’UE, chaque État membre peut créer ses propres structures aussi bien pour le secteur privé que le secteur public, ce dernier occupant une place prépondérante en la matière.
Des mesures sont prises pour accroître la transparence du traitement des données personnelles des internautes, mais les principaux acteurs de l’industrie digitale tentent toujours, par leurs méthodes intrusives, d’influencer le comportement des utilisateurs. La réglementation européenne sur la protection des données pourrait atténuer le problème, mais son application est limitée.
Une enquête exclusive révèle qu’Instagram privilégie les photos de femmes et d’hommes peu vêtus, influençant le comportement des créateurs de contenu et la vision du monde de 140 millions d’Européens dans ce qui demeure un angle mort des réglementations de l’Union européenne.
De simples plateformes, les grandes entreprises du numérique (Facebook, Google, Apple et Amazon) sont devenues des acteurs économiques et politiques de premier plan. Leur capacité à influencer les élections en Europe doit être sérieusement prise en compte.
Digital platforms often trick users into giving up their personal data or buying particular products. These “dark patterns” go against European legislation, but authorities are struggling to combat them.
Les cartes d’identité numériques et les passeports de santé sont les deux seuls moyens retenus pour un retour à la normale dans le cadre de la pandémie de Covid-19, mais ils sont également la porte ouverte à un système de surveillance sans précédent, et à la fin de l’autonomie personnelle par la coercition. Bien qu’ils soient présentés comme facultatifs, ceux qui refusent se voient déchus de leurs droits les plus fondamentaux.
Pour suivre la propagation du nouveau coronavirus, les États membres de l’UE ont pris des mesures de surveillance supplémentaire, et ce, aux dépens des droits fondamentaux.
Dans le climat de peur généralisée de contagion, la collecte de données de masse, le traçage de la géolocalisation et la reconnaissance faciale se sont normalisés. Pourtant, ces menaces à la vie privée, à la liberté et à la démocratie ne feront que s’accroître à mesure que les applications de traçage des contacts seront imposées.
The measures adopted by some Balkan countries to contain the pandemic have raised perplexity in associations and researchers who deal with privacy and digital rights. Emergency actions, derogating from the national rules of law, could translate into mass surveillance tools.