De simples plateformes, les grandes entreprises du numérique (Facebook, Google, Apple et Amazon) sont devenues des acteurs économiques et politiques de premier plan. Leur capacité à influencer les élections en Europe doit être sérieusement prise en compte.
L'augmentation considérable du budget de lobbying des GAFAM a entamé les lois européennes sur la protection de la vie privée, connues pour être très strictes, et conféré davantage de pouvoir aux grandes entreprises.
Dans le climat de peur généralisée de contagion, la collecte de données de masse, le traçage de la géolocalisation et la reconnaissance faciale se sont normalisés. Pourtant, ces menaces à la vie privée, à la liberté et à la démocratie ne feront que s’accroître à mesure que les applications de traçage des contacts seront imposées.
Une enquête exclusive révèle qu’Instagram privilégie les photos de femmes et d’hommes peu vêtus, influençant le comportement des créateurs de contenu et la vision du monde de 140 millions d’Européens dans ce qui demeure un angle mort des réglementations de l’Union européenne.
Les réseaux 5G en cours de déploiement dans toute l'Europe offriront aux citadins une vie durable, un trafic réduit et une sécurité stricte, mais la technologie peut également constituer une pente glissante vers la surveillance de masse.
Nous sommes de plus en plus connectés.
Les 20 et 21 juin, la commission des affaires juridiques du Parlement européen a voté une directive proposée pour la réforme des droits d’auteur. Cela vous semble éloigné de la réalité ? Et pourtant, cette nouvelle directive pourrait bien façonner le fonctionnement d’Internet dans quelques années.
Alors que le règlement général relatif à la protection des données entre en vigueur, les autorités européennes en charge de la protection des données appliquent des politiques de recrutement très divergentes pour appliquer les nouvelles règles de confidentialité.
L’agence Elementus a listé les ventes de tokens lancées par des initiateurs de projet (Initial Coin Offer) ayant récolté plus de 100 000 dollars (environ 85 000 euros) entre début 2014 et novembre 2017.
De nombreuses villes européennes n'ont pas attendu le feu vert des autorités centrales pour saisir les opportunités offertes par la technologie et le big data afin d’améliorer la gouvernance ainsi que la vie de leurs citoyens. Un examen plus attentif des villes d’Utrecht et de Santander montre comment les villes intelligentes peuvent servir de modèle.