Cinq ans après le scandale du Dieselgate, de nouvelles études ont chiffré les coûts sociaux engendrés par les émissions de véhicules dans les zones urbaines les plus polluées d'Europe.
Un nouveau rapport indépendant révèle que les émissions polluantes des moteurs diesel n’ont, en fait, pas diminué, malgré des normes européennes de plus en plus sévères et les promesses des constructeurs de se mettre en conformité.
Chaque année, 500 000 Européens meurent prématurément en raison de la pollution de l'air. Le transport routier émet à lui seul 18 % de ces polluants.
Malgré le scandale Dieselgate, les voitures alimentées au gazole restent les plus populaires en Europe. Mais cette tendance est en train de changer.
Les émissions supérieures aux normes européennes représentent un faible pourcentage des polluants dans l'air, mais provoquent des centaines de décès dans des zones densément peuplées et où la circulation est la plus dense en Europe.
Malgré les efforts des pays européens, la pollution atmosphérique (particules fines en particulier) continue à tuer des centaines de milliers de personnes chaque année.
La directive européenne sur la qualité de l’air impose à chaque Etat-membre un plafond d’émissions annuelles pour plusieurs polluants atmosphériques. La pollution atmosphérique provoque dix fois plus de morts que les accidents de la route.
Le groupe Volkswagen (VW) a beaucoup plus de mal à convaincre les automobilistes concernés par le Dieselgate de retirer le dispositif de manipulation illégal en Europe de l’Est qu’en Europe de l’Ouest.
Le dernier rapport de l'Agence européenne pour l'environnement montre que l'air est de plus en plus propre en Europe, mais la pollution persistante, en particulier dans les villes, continue de nuire à la santé et à l'économie.
Selon une nouvelle étude, environ 10 000 personnes meurent prématurément en Europe chaque année à cause des oxydes d’azotes émis par les voitures diesel