Selon une enquête de la Deutsche Welle (DW), deux-tiers des promesses d’une approche plus écologique à l’égard des matières plastiques échouent ou restent sans lendemain. Voici comment les sociétés européennes d'alimentation et de boissons rompent leurs propres engagements et pourraient être amenées à répondre de leurs actes en vertu de la législation applicable.
Le conflit entre l'Union européenne (UE) et AstraZeneca à propos des retards de livraison des vaccins a ouvert la boîte de Pandore : les contrats signés avec les sociétés pharmaceutiques se révèlent ambigus quant aux délais de livraison tandis que les incertitudes sur le calendrier de l'immunisation des Européens persistent. Les avocats qui ont lu les contrats estiment que les entreprises ont un net avantage sur l'UE.
Les géants de l’industrie pharmaceutique sont ouverts à des collaborations pilotes avec des tiers sur les vaccins anti-Covid, mais refusent de partager les licences et les bénéfices. Les gouvernements de l'UE se plaignent des délais d’approvisionnement, mais ne remettent pas pour autant en cause l'organisation monopolistique de la production.
Du fait de normes plus contraignantes, les taux de recyclage des emballages plastiques déclarés par les Etats membres vont chuter. Sans renforcement de ses capacités industrielles, l’Union européenne n’atteindra pas son objectif de 50 % dans cinq ans.
Malgré le scandale Dieselgate, les voitures alimentées au gazole restent les plus populaires en Europe. Mais cette tendance est en train de changer.
Bien qu’elles figurent parmi les dernières du continent, les forêts primaires d’Europe centrale et orientale sont toujours abattues sans état d’âme. Ce secteur pesant plusieurs milliards d’euros repose largement sur une organisation de type mafieux qui s’étend de la Roumanie à l’Ukraine.
Alors que l’épidémie de Covid-19 ravive les craintes de pénuries graves de médicaments, les appels à relocaliser la fabrication des ingrédients pharmaceutiques se multiplient. S’ils sont suivis d’effet, il faudra des années pour reconstituer des capacités.
Dans le monde entier, les enjeux environnementaux et climatiques prennent de plus en plus de place.
D’ici 2030, jusqu’à 20 millions de travailleurs du secteur de la production seront remplacés par des robots, selon un rapport de la société de prévision mondiale Oxford Economics. Des Britanniques ont déjà commencé à faire résistance – comme les luddistes du XIXe siècle – et sabotent délibérément les robots avec lesquels ils travaillent tous les jours. Ils ont peur que ceux-ci les remplacent.
Un rapport de l’ONG Transport et Environnement promet une multiplication par six de la production de voitures électriques en Europe d’ici 2025, mais le secteur reste largement sous domination chinoise.