De simples plateformes, les grandes entreprises du numérique (Facebook, Google, Apple et Amazon) sont devenues des acteurs économiques et politiques de premier plan. Leur capacité à influencer les élections en Europe doit être sérieusement prise en compte.
Une équipe de recherche a exhaustivement analysé qui a voté contre l’approfondissement de l’intégration européenne et pour quelles raisons. Les résultats de plus de 63 000 bureaux de vote ont été examinés lors des dernières élections nationales.
Cette semaine, près de trois ans et demi après le référendum européen, les électeurs britanniques sont appelés aux urnes pour renouveler le Parlement et, par conséquent, définir le destin de la saga Brexit. Le vote tactique pourrait bien faire la différence.
La montée au pouvoir de la coalition de gauche de Syriza en 2015 a semblé balayer l’ancien ordre politique grec. Un voyage à travers les bastions de ces dynasties montre qu’il est en réalité encore vivant et en quête de vengeance.
Près de 17 millions de citoyens de l'UE vivent dans un État membre différent de leur État d'origine. Bien qu'ils en aient la possibilité, très peu d’entre eux votent aux élections du Parlement européen dans le pays où ils résident. Une occasion perdue de favoriser une politique plus transnationale.
Au cours des cinq prochaines années, l'Union européenne sera plus fragmentée que jamais, estime le politologue Cas Mudde. Ce phénomène est la principale leçon à tirer des récentes élections européennes. Cependant, et contrairement au discours dominant de la dernière décennie, les anciens blocs centristes ne sont pas confrontés à une pléthore de partis et de groupes populistes anti-système.
Analyse : les pratiques des partis allemands en matière de publicité sur Facebook sont très diverses. La CDU conservatrice cible certaines régions, tandis que le SPD (gauche) adapte ses publicités selon les sexes. Tandis que l'AfD d'extrême droite a une approche totalement différente.
Les chiffres le montrent, les partis politiques ont durant les dernières élections dépensé des millions d’euros en supports de campagne sur Facebook, plateforme qui a de fait quasiment remplacé les meetings et autres formes de contact direct entre les candidats et les électeurs.
Le climat, l’économie, mais aussi l’immigration. Les candidats et partis dans la course pour arracher des sièges du Parlement européen dépensent des millions d’euros en publicité électorale sur Facebook. Nous nous sommes penchés sur le contenu d’environ 35 000 publicités diffusées dans 5 pays.
Le Berliner Morgenpost a assigné des notes de musique à différents résultats de sondages: un moyen amusant mais efficace de présenter des données électorales